Le scandale de la maladie de Lyme en France (Pétition Lyme sans frontières)

Une idée de génie, j'ai prouvé à mon médecin que les labos trafiquaient les résultats. Le 09 septembre munie de plusieurs ordonnances, j'ai fait plusieurs labos pour sérologie de contrôle. Labos utilisant uniquement le test Elisa et wb (certains utilisent les tests liaison diasorin et autres, je ne voulais pas fausser mon expérience). Donc sang prélevé entre 7h et 10h30 le même jour, 3 labos font eux mêmes leur Elisa les autres sous traitent (cerba...).

Bilan sur 7 prises de sang : je suis ultra positive, je suis totalement négative, je suis légèrement positive, je suis moitié positive moitié négative !
Mon médecin est convaincu, elle ne comprend pas ces différences énormes et invraisemblables et pour elle ce n'est pas l'Elisa mais les labos qui font ces différences.

COMMUNIQUÉ DES AVOCATS DU LYME ACTION

La liesse quasi-générale ne semble pas partagée par tout le monde !
Explications :

" Au son des tambours et des trompettes, Madame la Ministre de la Santé, Marisol TOURAINE, a annoncé, le 29 septembre dernier, un plan de lutte contre la maladie de Lyme.

Certains ont pu s’en réjouir tant il est vrai que passer du néant à la lumière favorise l’éblouissement.

On permettra de ne pas partager cet enthousiasme, même mesuré.

Certes, Madame TOURAINE découvre la maladie de Lyme et les enjeux de santé publique qu’elle représente. Sans doute, faut-il s’en réjouir.

Mais après plus de 3 années de déni, d’inertie et de silence méprisant à l’égard des malades, on ne saurait pour autant l’en féliciter.

Son plan se veut ambitieux.

Une politique de panneaux d’information, présentée comme innovante, est mise en place alors qu’ en réalité, elle est conduite, déjà et depuis des années, par les Associations.

Les tiques sont honorées d’une application Smartphone avec principe de géolocalisation … Tiques et Pokemon Go même combat !

En revanche, rien sur des sujets aussi fondamentaux et essentiels que :

- L’arrêt des poursuites contre les médecins mobilisés autour de Lyme et de l’accompagnement des malades
- La suspension de la Conférence de Consensus de 2006 et son protocole de dépistage obsolète
- L’indemnisation des malades qui n’ont pas été diagnostiqués et/ou soignés

La Maladie de Lyme est un enjeu majeur de santé publique. Sinon pourquoi un plan de lutte national, même s’il sonne creux ?

Les tests séro-diagnostics actuels sont dépourvus de fiabilité puisque l’Institut Pasteur est sollicité pour conduire des travaux de recherche.
Mais jusqu'à quand continuera-t-on à les employer ?

L’urgence est posée mais il faut se hâter lentement. La première réunion du Comité de Pilotage prévu par le plan est fixée en Janvier 2017 !

Il s’agit d’une urgence et d’un enjeu majeurs mais le plan est dépourvu de tout financement.

L’ambition sans les moyens conduit à la démagogie.

La Ministre gagne du temps, du temps électoral en vue des prochaines échéances. A la démagogie se joint le cynisme.

Les malades, eux, n’attendront pas.

Les laboratoires fabricant les tests de dépistage de la maladie seront convoqués devant la Justice d’ici le 15 octobre prochain.

Ce n’est qu’une première étape.

Le temps judiciaire n’est pas celui des élections mais il finit toujours par sonner juste et rattraper les responsables, tous les responsables, qu’ils soient scientifiques, économiques et … politiques."

LYMACTION

Julien FOURAY & Catherine FAIVRE