Dialogues avec l'ange
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Dialogues avec l'ange
Bonjour,
Voici un enseignement qui a été pour moi une révélation à un moment de ma vie. Il a été mon livre de chevet pendant plusieurs annèes. Je l'ai "abandonné" quelques fois mais j'y reviens toujours avec bonheur
Je le redécouvre sans cesse et c'est souvent un emerveillement.
est-ce-que certains d'entre vous connaissent Les dialogues ?
Je me permettrais de mettre en ligne quelques extraits
" dialogues avec l'ange
Le contexte historique
Durant 17 mois, pendant la seconde guerre mondiale, quatre amis hongrois (Gitta Mallasz, Lili Strausz, Hanna Dallos et son mari Joseph Kreutzer) ont reçu un enseignement qu'ils disaient émaner d’autre part, d’un maître intérieur ou d’un ange. Gitta Mallasz avait reçu une vague éducation catholique, les trois autres, d’origine juive, n’avaient pas reçu d'éducation religieuse particulière. Leurs professions, décoratrices pour Hanna Dallos et Gitta Mallasz, designer pour Joseph Kreutzer et professeur d’expression corporelle pour Lili Strausz, ne les inclinaient guère non plus à des préoccupations mystiques.
Mais cette époque troublée porte aux remises en questions, aux interrogations les plus brûlantes. Dès les années trente, le régime Horthy promulgue des lois antisémites et en 1939 il met en place des travaux forcés destinés aux jeunes juifs. Mais en 1942, il refuse de procéder à « la solution finale » comme l’exige Hitler. Ce n'est qu'en mars 1944, quand les allemands envahissent la Hongrie, que les déportations de masse commencent sous la direction d’Eichmann : 440 000 juifs sont envoyés dans les camps, surtout à Auschwitz, du 15 mai au 9 juillet. A cette date, le Régent Horthy décide d’arrêter les déportations. Il reste alors 230 000 juifs, dont la moitié seront sauvés grâce à cette décision.
En 1943, les quatre amis se retrouvent dans une petite maison louée par Hanna et Joseph à Budaliget dans les environs de la capitale, où ils essaient de trouver un peu de sérénité. Ils s’interrogent beaucoup, en discutant ou écrivant ce qu’ils pensent. Le 25 juin 1943, alors que Gitta avait lu à Hanna un texte de réflexion, celle-ci alerte « Attention ! Ce n’est plus moi qui parle » (p23). Commence alors le premier des 88 entretiens hebdomadaires qui forment les Dialogues avec l'ange.
Seuls les 40 premiers auront lieu à Budaliget, car après l'invasion de la Hongrie le 19 mars 1944 par l'armée allemande, pensant qu’ils seront plus en sécurité à Budapest où les persécutions n’ont pas encore commencé, Joseph et Hanna décident de s’installer dans la partie Pest de la capitale, dans l’appartement des parents de Hanna qui ont fui la Hongrie. En vain. Joseph part le 3 juin 1944 pour ne plus revenir.
Gitta cherche alors à sauver ses amies du ghetto, quand on lui propose de prendre le commandement d’un atelier de confection militaire monté par un de ses amis et un prêtre catholique, le père Klinda, pour sauver des juives. Gitta accepte à condition que soient rajoutés à la liste des ouvrières les noms de Lili et Hanna. L’atelier est installé dans l'ancien collège Sainte Catherine (Katalin), dans le quartier résidentiel de Buda. Les trois amies s’y installent à la mi-juin 44. Gitta aménagera dans le jardin une cabane dans laquelle se dérouleront les derniers entretiens.
Les nazis hongrois surveillent de près ce drôle d’atelier. Le 2 décembre 1944, ils font irruption à Katalin. Quasiment toutes les ouvrières réussiront à s’enfuir. Restent treize d’entre elles, dont Hanna et Lili qui ont décidé de se livrer pour sauver Gitta, persuadées qu’elle seule pourra transmettre les enseignements spirituels dispensés lors des entretiens. Hanna et Lili seront déportées à Ravensbrück. Une seule des ouvrières déportées, Eva Langley-Dános, est revenue. Elle a raconté dans Prison on wheels la lente agonie des deux femmes entassées dans un wagon lors d'un transfert interminable entre deux camps. Joseph mourut à la même époque que sa femme dans un camp en Hongrie. Gitta restera seule avec les petits cahiers de moleskine noire. Après quinze ans sous le régime communiste, elle s’installera en France en 1960 et commencera à travailler à la traduction puis la diffusion des Dialogues avec l'ange jusqu’à sa mort en 1992.
Les protagonistes
Qui étaient Hanna, Gitta, Joseph et Lili ?
Gitta Mallasz avait un père général de l’armée hongroise. Elle avait un caractère indépendant et aventureux. Toute jeune, elle devint championne de natation, donc une gloire nationale, puis, jugeant que cette adulation était vaine et qu'il était dangereux de ne faire travailler que son corps, elle retourna à une carrière artistique. Hanna Dallos, qu'elle avait connu à l'Ecole des Arts Décoratifs de Budapest et avec laquelle elle était restée très liée, lui réapprit à dessiner.
Des quatre, Hanna Dallos, était la plus profonde et la plus sensible. Elle avait épousé un cousin germain, Joseph Kreutzer, très réservé. Tous trois partageaient un atelier d'arts décoratifs.
Gitta Mallasz avait connu Lili Strausz quand elle pratiquait la natation. Enseigner l’expression corporelle n’était guère chose courante à cette époque. Dernière fille non désirée d’une famille nombreuse, elle avait souffert dans l’enfance d’un manque d’amour qui la marqua profondément.
Et les anges ?
Au début des entretiens, Hanna a juste le temps d'avertir Gitta, seule présente à ce moment là : « Attention, ce n'est plus moi qui parle » (p 23). Et Gitta confirme « C'est bien la voix de Hanna, mais je suis absolument sûre que ce n'est pas elle qui parle : celui qui parle se sert de sa voix comme d'une espèce d'instrument conscient » (p 23). Gitta précise par ailleurs que « jamais Hanna n'a été en transe, ni dans un état particulier, ni même les yeux fermés pendant les entretiens ». Dans la suite du livre, le mot "ange" apparait fréquemment dans les commentaires de Gitta, moins souvent dans le texte lui-même.
Gitta définit l'ange comme son « pareil de lumière », en référence à la parole qui lui était destinée : « Tu es mon pareil plus dense » (p.75). A la lecture des "Dialogues", on peut s'apercevoir que les enseignements sont personnalisés, que chacun a son ange. Celui de Lili, « celui qui aide » (p.36) s’exprime avec tendresse, celui de Gitta, « celui qui rayonne » (p.201) est beaucoup plus sévère.
A Budapest, alors que la déportation massive des juifs a commencé, les anges instructeurs, selon Gitta Mallasz, cédèrent la place au « chœur des anges (...) des êtres puissants, infiniment lointains ».
Toujours, selon les explications de Gitta, les anges voyaient avec acuité ce qui se passait intérieurement chez les quatre amis, ils avaient des pouvoirs guérisseurs et leur enseignement pouvait être accompagné de visions. Mais elle affirme aussi que la nature de l’ange est difficile à saisir, qu’il est à la fois l’être le plus proche de l’humain, mais qu’en une seconde il peut se retrouver dans des régions inaccessibles. Alors que Lili demande au sien ce qu’est l’âme, il lui est répondu : « Tout est corps. Ce qui est insaisissable pour toi, l’âme, pour moi est un mur épais » (p106).
Gitta explique encore qu'une loi commune lie anges et hommes : la réciprocité. Elle raconte que lorsqu’ils apprirent les horreurs de l’extermination raciale, les quatre amis furent désespérés et les anges aussi car leur faiblesse risquait de compromettre leur tâche.
« Car notre chemin est devenu un : ou nous périssons avec vous, ou nous nous purifions avec vous » (p252).
Les Dialogues
La forme et le contenu des Dialogues avec l'ange évoluent avec les événements qui secouent la Hongrie. A Budaliget, Gitta, Lili et Joseph reçoivent un enseignement personnalisé en réponse à leurs questions. Quand commencent les déportations, et qu’ils retournent à Budapest, le ton change. Plus de questions personnelles, le langage se modifie, le rythme devient plus pressant. Alors qu’à Budaliget, les rencontres se déroulaient régulièrement le vendredi à 15 heures, les anges interviennent dorénavant quand ils l’estiment nécessaire, donnant un enseignement universel.
L'enseignement
Les thèmes des Dialogues sont multiples et pourtant le message peut se résumer à « être un avec LUI (traduction du pronom hongrois Ő qui n'est ni masculin ni féminin et qui peut être identifié à Dieu) ». Ces 88 entretiens, qui parlent de l’humain, du divin, de la lumière, de la force et de la mort, qui offrent un point de vue sur la marche de l’univers, ne s'adressent pas seulement à la réflexion du lecteur mais sollicitent d'autres niveaux de compréhension.
Évoquant l’amour divin et commençant comme un enseignement personnel pour les quatre amis, ces Dialogues s’achèvent par une série de psaumes prophétiques. Dans l’apocalypse de la seconde guerre mondiale, au cœur de l’Europe en feu, ils annoncent la fin d’un monde, mais aussi l’avènement d’une ère nouvelle. Dans les Dialogues, l’univers est en perpétuel devenir (« le germe est la mort du grain » (p149)) et l’homme en est le « grand transformateur » (p172).
En fait, les Dialogues appellent leurs lecteurs à un accomplissement individuel - corps, âme et esprit - invitant pour progresser à s’orienter vers le bien (« n’aie soif que du bon et du nouveau » (p96)) plutôt que vouloir combattre le mal qui « est le bien en formation, mais pas encore prêt » (p173), tandis que « le monde nouveau ne peut être bâti que de beauté » (p138).
Deux verbes reviennent constamment, constituant la clé de voûte de l’éthique des Dialogues :
- « Demander » : c'est à l'homme qu'il revient de faire le premier pas en invoquant son ange, faute de quoi celui-ci ne peut pas donner.
- « Donner » : sans autosatisfaction ni recherche d'un mérite quelconque, mais avec la conscience de participer librement au divin.
« Le plus grand don qu’Il nous a donné est que nous puissions DONNER. C’est ainsi que nous devenons et que nous sommes : LUI » (p298).
De quelle nature est cet étonnant enseignement ? Il ne se définit certainement pas comme une religion nouvelle et Gitta Mallasz se défendait avec véhémence d’être un gourou. Ce qui est frappant, en revanche, c’est son universalisme : certaines phrases pourraient être dites par un moine zen ou un maître du Védanta ; la symbolique de la menorah (le chandelier à sept branches des juifs) est développée tout au long des entretiens ; enfin, les références au christianisme sont nombreuses : les rencontres ont lieu le vendredi à 15 heures, heure de la mort du Christ, et chaque fête - Noël, Pâques, Pentecôte ou la Saint Michael - donnent lieu à des entretiens référencés. Jésus, est fréquemment cité, surtout dans les derniers entretiens, quand viendra l’heure du sacrifice.
Les Dialogues avec l'ange sont « un guide pratique pour notre période de transition », disait Gitta Mallasz. Il s’agit d’un texte, aux accents messianiques, mais qui incite à l’éveil spirituel, en exaltant aussi les valeurs contemplatives : silence et joie.
Les éditions
Les Dialogues avec l'ange ont d'abord été publiés en français, avant d'être édités dans leur langue d'origine, le hongrois, et d'être traduits en 18 langues.
Il y a deux éditions françaises :
- Dialogues avec l'ange. Les quatre messagers, document recueilli par Gitta Mallasz et présenté par Claude Mettra, traduit du hongrois par Gitta Mallasz (avec la collaboration d'Hélène Boyer). Aubier-Montaigne, Paris, 1976
- Dialogues avec l'ange. Edition intégrale, un document recueilli par Gitta Mallasz, traduit du hongrois par Hélène Boyer et Gitta Mallasz, nouvelle version revue par Dominique Raoul-Duval, Aubier, Paris, 1990
Il y a deux éditions en hongrois :
- Mallasz Gitta, Az angyal válaszol, Typofot Gmk, Budapest, 1989
- Mallász Gitta (lejegyezte), Az angyal válaszol, Fekete Sas Kiadó, Budapest, 2005
Le livre a été traduit en allemand, néerlandais, anglais, italien, espagnol, grec, brésilien, portugais, suédois, norvégien, catalan, russe, ukrainien (les traductions ukrainienne et russe sont l'oeuvre du dissident soviétique Leonid Pliouchtch et de sa femme Tania), roumain, slovène, basque, polonais, danois.
Les lecteurs
Le livre a fait le tour du monde et son audience a débordé les cercles habituels de lecture de ce type d'ouvrage. Le violoniste Yehudi Menuhin fut un des premiers lecteurs, ainsi que Pierre Emmanuel. Le guitariste Narciso Yepes s'impliqua dans la traduction espagnole. Diverses personnalités, artistiques en particulier, comme Juliette Binoche, mais également Françoise Hardy ou Ludmila Mikaël en France en ont parlé comme d'un ouvrage important dans leur vie privée. Michel Cressole, critique à Libération, commenta en 1990 après sa lecture : « C’est le manifeste esthétique radical ! ». Elisabeth Kübler-Ross, la célèbre psychiatre américaine, « l'a lu et relu sans jamais se lasser ». "
Voici un enseignement qui a été pour moi une révélation à un moment de ma vie. Il a été mon livre de chevet pendant plusieurs annèes. Je l'ai "abandonné" quelques fois mais j'y reviens toujours avec bonheur
Je le redécouvre sans cesse et c'est souvent un emerveillement.
est-ce-que certains d'entre vous connaissent Les dialogues ?
Je me permettrais de mettre en ligne quelques extraits
" dialogues avec l'ange
Le contexte historique
Durant 17 mois, pendant la seconde guerre mondiale, quatre amis hongrois (Gitta Mallasz, Lili Strausz, Hanna Dallos et son mari Joseph Kreutzer) ont reçu un enseignement qu'ils disaient émaner d’autre part, d’un maître intérieur ou d’un ange. Gitta Mallasz avait reçu une vague éducation catholique, les trois autres, d’origine juive, n’avaient pas reçu d'éducation religieuse particulière. Leurs professions, décoratrices pour Hanna Dallos et Gitta Mallasz, designer pour Joseph Kreutzer et professeur d’expression corporelle pour Lili Strausz, ne les inclinaient guère non plus à des préoccupations mystiques.
Mais cette époque troublée porte aux remises en questions, aux interrogations les plus brûlantes. Dès les années trente, le régime Horthy promulgue des lois antisémites et en 1939 il met en place des travaux forcés destinés aux jeunes juifs. Mais en 1942, il refuse de procéder à « la solution finale » comme l’exige Hitler. Ce n'est qu'en mars 1944, quand les allemands envahissent la Hongrie, que les déportations de masse commencent sous la direction d’Eichmann : 440 000 juifs sont envoyés dans les camps, surtout à Auschwitz, du 15 mai au 9 juillet. A cette date, le Régent Horthy décide d’arrêter les déportations. Il reste alors 230 000 juifs, dont la moitié seront sauvés grâce à cette décision.
En 1943, les quatre amis se retrouvent dans une petite maison louée par Hanna et Joseph à Budaliget dans les environs de la capitale, où ils essaient de trouver un peu de sérénité. Ils s’interrogent beaucoup, en discutant ou écrivant ce qu’ils pensent. Le 25 juin 1943, alors que Gitta avait lu à Hanna un texte de réflexion, celle-ci alerte « Attention ! Ce n’est plus moi qui parle » (p23). Commence alors le premier des 88 entretiens hebdomadaires qui forment les Dialogues avec l'ange.
Seuls les 40 premiers auront lieu à Budaliget, car après l'invasion de la Hongrie le 19 mars 1944 par l'armée allemande, pensant qu’ils seront plus en sécurité à Budapest où les persécutions n’ont pas encore commencé, Joseph et Hanna décident de s’installer dans la partie Pest de la capitale, dans l’appartement des parents de Hanna qui ont fui la Hongrie. En vain. Joseph part le 3 juin 1944 pour ne plus revenir.
Gitta cherche alors à sauver ses amies du ghetto, quand on lui propose de prendre le commandement d’un atelier de confection militaire monté par un de ses amis et un prêtre catholique, le père Klinda, pour sauver des juives. Gitta accepte à condition que soient rajoutés à la liste des ouvrières les noms de Lili et Hanna. L’atelier est installé dans l'ancien collège Sainte Catherine (Katalin), dans le quartier résidentiel de Buda. Les trois amies s’y installent à la mi-juin 44. Gitta aménagera dans le jardin une cabane dans laquelle se dérouleront les derniers entretiens.
Les nazis hongrois surveillent de près ce drôle d’atelier. Le 2 décembre 1944, ils font irruption à Katalin. Quasiment toutes les ouvrières réussiront à s’enfuir. Restent treize d’entre elles, dont Hanna et Lili qui ont décidé de se livrer pour sauver Gitta, persuadées qu’elle seule pourra transmettre les enseignements spirituels dispensés lors des entretiens. Hanna et Lili seront déportées à Ravensbrück. Une seule des ouvrières déportées, Eva Langley-Dános, est revenue. Elle a raconté dans Prison on wheels la lente agonie des deux femmes entassées dans un wagon lors d'un transfert interminable entre deux camps. Joseph mourut à la même époque que sa femme dans un camp en Hongrie. Gitta restera seule avec les petits cahiers de moleskine noire. Après quinze ans sous le régime communiste, elle s’installera en France en 1960 et commencera à travailler à la traduction puis la diffusion des Dialogues avec l'ange jusqu’à sa mort en 1992.
Les protagonistes
Qui étaient Hanna, Gitta, Joseph et Lili ?
Gitta Mallasz avait un père général de l’armée hongroise. Elle avait un caractère indépendant et aventureux. Toute jeune, elle devint championne de natation, donc une gloire nationale, puis, jugeant que cette adulation était vaine et qu'il était dangereux de ne faire travailler que son corps, elle retourna à une carrière artistique. Hanna Dallos, qu'elle avait connu à l'Ecole des Arts Décoratifs de Budapest et avec laquelle elle était restée très liée, lui réapprit à dessiner.
Des quatre, Hanna Dallos, était la plus profonde et la plus sensible. Elle avait épousé un cousin germain, Joseph Kreutzer, très réservé. Tous trois partageaient un atelier d'arts décoratifs.
Gitta Mallasz avait connu Lili Strausz quand elle pratiquait la natation. Enseigner l’expression corporelle n’était guère chose courante à cette époque. Dernière fille non désirée d’une famille nombreuse, elle avait souffert dans l’enfance d’un manque d’amour qui la marqua profondément.
Et les anges ?
Au début des entretiens, Hanna a juste le temps d'avertir Gitta, seule présente à ce moment là : « Attention, ce n'est plus moi qui parle » (p 23). Et Gitta confirme « C'est bien la voix de Hanna, mais je suis absolument sûre que ce n'est pas elle qui parle : celui qui parle se sert de sa voix comme d'une espèce d'instrument conscient » (p 23). Gitta précise par ailleurs que « jamais Hanna n'a été en transe, ni dans un état particulier, ni même les yeux fermés pendant les entretiens ». Dans la suite du livre, le mot "ange" apparait fréquemment dans les commentaires de Gitta, moins souvent dans le texte lui-même.
Gitta définit l'ange comme son « pareil de lumière », en référence à la parole qui lui était destinée : « Tu es mon pareil plus dense » (p.75). A la lecture des "Dialogues", on peut s'apercevoir que les enseignements sont personnalisés, que chacun a son ange. Celui de Lili, « celui qui aide » (p.36) s’exprime avec tendresse, celui de Gitta, « celui qui rayonne » (p.201) est beaucoup plus sévère.
A Budapest, alors que la déportation massive des juifs a commencé, les anges instructeurs, selon Gitta Mallasz, cédèrent la place au « chœur des anges (...) des êtres puissants, infiniment lointains ».
Toujours, selon les explications de Gitta, les anges voyaient avec acuité ce qui se passait intérieurement chez les quatre amis, ils avaient des pouvoirs guérisseurs et leur enseignement pouvait être accompagné de visions. Mais elle affirme aussi que la nature de l’ange est difficile à saisir, qu’il est à la fois l’être le plus proche de l’humain, mais qu’en une seconde il peut se retrouver dans des régions inaccessibles. Alors que Lili demande au sien ce qu’est l’âme, il lui est répondu : « Tout est corps. Ce qui est insaisissable pour toi, l’âme, pour moi est un mur épais » (p106).
Gitta explique encore qu'une loi commune lie anges et hommes : la réciprocité. Elle raconte que lorsqu’ils apprirent les horreurs de l’extermination raciale, les quatre amis furent désespérés et les anges aussi car leur faiblesse risquait de compromettre leur tâche.
« Car notre chemin est devenu un : ou nous périssons avec vous, ou nous nous purifions avec vous » (p252).
Les Dialogues
La forme et le contenu des Dialogues avec l'ange évoluent avec les événements qui secouent la Hongrie. A Budaliget, Gitta, Lili et Joseph reçoivent un enseignement personnalisé en réponse à leurs questions. Quand commencent les déportations, et qu’ils retournent à Budapest, le ton change. Plus de questions personnelles, le langage se modifie, le rythme devient plus pressant. Alors qu’à Budaliget, les rencontres se déroulaient régulièrement le vendredi à 15 heures, les anges interviennent dorénavant quand ils l’estiment nécessaire, donnant un enseignement universel.
L'enseignement
Les thèmes des Dialogues sont multiples et pourtant le message peut se résumer à « être un avec LUI (traduction du pronom hongrois Ő qui n'est ni masculin ni féminin et qui peut être identifié à Dieu) ». Ces 88 entretiens, qui parlent de l’humain, du divin, de la lumière, de la force et de la mort, qui offrent un point de vue sur la marche de l’univers, ne s'adressent pas seulement à la réflexion du lecteur mais sollicitent d'autres niveaux de compréhension.
Évoquant l’amour divin et commençant comme un enseignement personnel pour les quatre amis, ces Dialogues s’achèvent par une série de psaumes prophétiques. Dans l’apocalypse de la seconde guerre mondiale, au cœur de l’Europe en feu, ils annoncent la fin d’un monde, mais aussi l’avènement d’une ère nouvelle. Dans les Dialogues, l’univers est en perpétuel devenir (« le germe est la mort du grain » (p149)) et l’homme en est le « grand transformateur » (p172).
En fait, les Dialogues appellent leurs lecteurs à un accomplissement individuel - corps, âme et esprit - invitant pour progresser à s’orienter vers le bien (« n’aie soif que du bon et du nouveau » (p96)) plutôt que vouloir combattre le mal qui « est le bien en formation, mais pas encore prêt » (p173), tandis que « le monde nouveau ne peut être bâti que de beauté » (p138).
Deux verbes reviennent constamment, constituant la clé de voûte de l’éthique des Dialogues :
- « Demander » : c'est à l'homme qu'il revient de faire le premier pas en invoquant son ange, faute de quoi celui-ci ne peut pas donner.
- « Donner » : sans autosatisfaction ni recherche d'un mérite quelconque, mais avec la conscience de participer librement au divin.
« Le plus grand don qu’Il nous a donné est que nous puissions DONNER. C’est ainsi que nous devenons et que nous sommes : LUI » (p298).
De quelle nature est cet étonnant enseignement ? Il ne se définit certainement pas comme une religion nouvelle et Gitta Mallasz se défendait avec véhémence d’être un gourou. Ce qui est frappant, en revanche, c’est son universalisme : certaines phrases pourraient être dites par un moine zen ou un maître du Védanta ; la symbolique de la menorah (le chandelier à sept branches des juifs) est développée tout au long des entretiens ; enfin, les références au christianisme sont nombreuses : les rencontres ont lieu le vendredi à 15 heures, heure de la mort du Christ, et chaque fête - Noël, Pâques, Pentecôte ou la Saint Michael - donnent lieu à des entretiens référencés. Jésus, est fréquemment cité, surtout dans les derniers entretiens, quand viendra l’heure du sacrifice.
Les Dialogues avec l'ange sont « un guide pratique pour notre période de transition », disait Gitta Mallasz. Il s’agit d’un texte, aux accents messianiques, mais qui incite à l’éveil spirituel, en exaltant aussi les valeurs contemplatives : silence et joie.
Les éditions
Les Dialogues avec l'ange ont d'abord été publiés en français, avant d'être édités dans leur langue d'origine, le hongrois, et d'être traduits en 18 langues.
Il y a deux éditions françaises :
- Dialogues avec l'ange. Les quatre messagers, document recueilli par Gitta Mallasz et présenté par Claude Mettra, traduit du hongrois par Gitta Mallasz (avec la collaboration d'Hélène Boyer). Aubier-Montaigne, Paris, 1976
- Dialogues avec l'ange. Edition intégrale, un document recueilli par Gitta Mallasz, traduit du hongrois par Hélène Boyer et Gitta Mallasz, nouvelle version revue par Dominique Raoul-Duval, Aubier, Paris, 1990
Il y a deux éditions en hongrois :
- Mallasz Gitta, Az angyal válaszol, Typofot Gmk, Budapest, 1989
- Mallász Gitta (lejegyezte), Az angyal válaszol, Fekete Sas Kiadó, Budapest, 2005
Le livre a été traduit en allemand, néerlandais, anglais, italien, espagnol, grec, brésilien, portugais, suédois, norvégien, catalan, russe, ukrainien (les traductions ukrainienne et russe sont l'oeuvre du dissident soviétique Leonid Pliouchtch et de sa femme Tania), roumain, slovène, basque, polonais, danois.
Les lecteurs
Le livre a fait le tour du monde et son audience a débordé les cercles habituels de lecture de ce type d'ouvrage. Le violoniste Yehudi Menuhin fut un des premiers lecteurs, ainsi que Pierre Emmanuel. Le guitariste Narciso Yepes s'impliqua dans la traduction espagnole. Diverses personnalités, artistiques en particulier, comme Juliette Binoche, mais également Françoise Hardy ou Ludmila Mikaël en France en ont parlé comme d'un ouvrage important dans leur vie privée. Michel Cressole, critique à Libération, commenta en 1990 après sa lecture : « C’est le manifeste esthétique radical ! ». Elisabeth Kübler-Ross, la célèbre psychiatre américaine, « l'a lu et relu sans jamais se lasser ». "
Sabine- Petit électron
- Messages : 46
Date d'inscription : 19/03/2013
Re: Dialogues avec l'ange
Entretien 20 - Lili - Vendredi 5 Novembre 1943
"Soyez attentifs !
Dans vos yeux croît le nouvel Œil,
dans vos oreilles, la Nouvelle Oreille,
dans vos mains, la Nouvelle Main,
et vous "verrez" et vous "entendrez" et vous "créerez".
Nouvelle Voix et ancienne oreille ?
Pour entendre l’Appel, la nouvelle Oreille est nécessaire.
La voix aussi a un corps et porte cela en plus :
La voix inaudible qui est immortelle,
car elle n’est plus corps.
Mais vous, vous êtes Printemps.
A votre contact naissent de nouvelles Oreilles,
de nouvelles Mains, de nouveaux Yeux,
et s’ouvre le Nouveau."
Sabine- Petit électron
- Messages : 46
Date d'inscription : 19/03/2013
Re: Dialogues avec l'ange
C'est marrant que tu parles de ce livre !
C'est un de mes preferes !
C'est un de mes preferes !
Maba- Bébé électron
- Messages : 29
Date d'inscription : 21/03/2013
Re: Dialogues avec l'ange
c'est une pépite, ce livre
A chaque lecture, de nouveaux eclairages apparaisent.
N'hesite-pas à nous faire decouvrir des extraits si tu le souhaites.
A chaque lecture, de nouveaux eclairages apparaisent.
N'hesite-pas à nous faire decouvrir des extraits si tu le souhaites.
Sabine- Petit électron
- Messages : 46
Date d'inscription : 19/03/2013
Re: Dialogues avec l'ange
C'est sur que je risque de le relire ! le dernière fois c’était y a longtemps (+15 ans) ....
Et consciemment je me suis servi de nombreuses fois de leur enseignement :
Ex:
Le Oui ou Non pour couper court au mental !
Quand le trop d’émotion monte aux yeux .... le "n'arrosez QUE la graine" etc ...
Et ça a été aussi pour moi une révélation a un moment particulier de ma vie
Et consciemment je me suis servi de nombreuses fois de leur enseignement :
Ex:
Le Oui ou Non pour couper court au mental !
Quand le trop d’émotion monte aux yeux .... le "n'arrosez QUE la graine" etc ...
Et ça a été aussi pour moi une révélation a un moment particulier de ma vie
Maba- Bébé électron
- Messages : 29
Date d'inscription : 21/03/2013
Re: Dialogues avec l'ange
Lili : Qu’est-ce que la bonté ?
Ancien, mauvais débris qui ne sert plus à rien !
Tout le monde donne aujourd’hui de la "bonté".
Ordure !
LUI SEUL peut donner et tout est donné.
Des vers, ivres de prétention, "donnent".
Nous, nous ne faisons qu’apporter SON cadeau.
Ne soyez pas entachés par la "bonté" !
Qu’il n’y ait pas de "bonté" en vous !
Ce n’est pas le mal qui a obscurci le monde, mais le "bon".
L’homme "bon" qui a fait la charité, qui aide, que donne t-il ?
La mort.
Vous, les "bons" qui dites "Nous sommes bons", vous allez expier !
Car la Nouvelle Lumière qui vient réduira en poussière tout ce qui est faux.
Qu’est-ce qui t’appartient ?
Lili : Rien.
Que peux-tu donc donner ?
Lili : Par moi-même, rien.
Engeance pervertie, corrompue !
Malheur à vous !
Vous construisez de "bons" hôpitaux.
Pour vos victimes !
Mais toi…, tu n’es pas "bonne", et le BON sera "par" toi.
Entretien 27 - Lili - Vendredi 24 Décembre 1943
Ancien, mauvais débris qui ne sert plus à rien !
Tout le monde donne aujourd’hui de la "bonté".
Ordure !
LUI SEUL peut donner et tout est donné.
Des vers, ivres de prétention, "donnent".
Nous, nous ne faisons qu’apporter SON cadeau.
Ne soyez pas entachés par la "bonté" !
Qu’il n’y ait pas de "bonté" en vous !
Ce n’est pas le mal qui a obscurci le monde, mais le "bon".
L’homme "bon" qui a fait la charité, qui aide, que donne t-il ?
La mort.
Vous, les "bons" qui dites "Nous sommes bons", vous allez expier !
Car la Nouvelle Lumière qui vient réduira en poussière tout ce qui est faux.
Qu’est-ce qui t’appartient ?
Lili : Rien.
Que peux-tu donc donner ?
Lili : Par moi-même, rien.
Engeance pervertie, corrompue !
Malheur à vous !
Vous construisez de "bons" hôpitaux.
Pour vos victimes !
Mais toi…, tu n’es pas "bonne", et le BON sera "par" toi.
Entretien 27 - Lili - Vendredi 24 Décembre 1943
Sabine- Petit électron
- Messages : 46
Date d'inscription : 19/03/2013
Re: Dialogues avec l'ange
Ce livre est une référence et nous montre qui, sont les vrais étres de lumières. Quelle sagesse dans ces entretiens qui nous montrent le vrai visage de Dieu.
Louis Charles- Bébé électron
- Messages : 2
Date d'inscription : 27/03/2013
Localisation : Beziers
Re: Dialogues avec l'ange
J'ai envie de dire "Amen"Louis Charles a écrit:Ce livre est une référence et nous montre qui, sont les vrais étres de lumières. Quelle sagesse dans ces entretiens qui nous montrent le vrai visage de Dieu.
Merci de m'avoir permis enfin de mettre des Smileys qui n'evoquent pas l'incomprehension et la tristesse
Sabine- Petit électron
- Messages : 46
Date d'inscription : 19/03/2013
Re: Dialogues avec l'ange
Vendredi 8 octobre 1943
Entretien 16 avec Lili
L : L'année scolaire commence et j'ai encore beaucoup de doutes.
- En avais-tu autant l'année dernière ?
L : Pas autant.
-Donc, tu es sur la bonne voie.
La voie qui mène à la perdition est large
Etroite est la vraie, etroite,
car l'homme ne peut y passer que seul.
Et c'est lui-même qui fraie le chemin
Le jamais-vu éclaire la voie
Le jamais-entendu vous guide
L : Comment se fait-il que dés que je sens quelque chose de bon ou de nouveau, je devienne impatiente, et que j'en veuille plus ?
- Ce n'est pas encore assez.
N'aie soif que du bon et du nouveau.
A l'assoiffé il est donné, toujours donné,
Tu ne seras jamais assez assoiffée,
car tu ne demandes pas pour toi-même.
Le mesure de "celle qui aide" est autre,
Vous tous, vous êtes des Aides.
Envoyons-LUI une pensée !
Sabine- Petit électron
- Messages : 46
Date d'inscription : 19/03/2013
Re: Dialogues avec l'ange
La fin est le commencement,
au commencement est le VERBE,
et le VERBE est en vous.
Cherchez, cherchez sans trêve!
Celui qui cherche trouve.
La mort vous guette en vain,
elle ne vous trouvera plus
[Entretien 46 – page 262]
au commencement est le VERBE,
et le VERBE est en vous.
Cherchez, cherchez sans trêve!
Celui qui cherche trouve.
La mort vous guette en vain,
elle ne vous trouvera plus
[Entretien 46 – page 262]
Sabine- Petit électron
- Messages : 46
Date d'inscription : 19/03/2013
Re: Dialogues avec l'ange
Sabine a écrit:La fin est le commencement,
au commencement est le VERBE,
et le VERBE est en vous.
Cherchez, cherchez sans trêve!
Celui qui cherche trouve.
La mort vous guette en vain,
elle ne vous trouvera plus
[Entretien 46 – page 262]
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Accomplir ce qu'on peut à notre niveau pour participer au recul de la souffrance et à l'avènement d'un monde meilleur ouvre notre cœur et ne cesse de l'agrandir
(Frédéric LENOIR)
(Frédéric LENOIR)
L'aura- Bébé électron
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Date d'inscription : 18/03/2013
Localisation : Montpellier
Re: Dialogues avec l'ange
vendredi 24 / 07/1943
...
Lili: Donne moi un ordre que je puisse exécuter: quand je décide quelque chose par moi même, je suis trop faible pour m'y tenir.
- le petit enfant est encore faible,
mais il n'a pas besoin d'ordre pour manger.
Il n'a pas besoin d'ordre pour sourire,
s'il se sent bien.
Ton sourire est ta tache,
et tu n'as pas besoin d'ordre pour sourire.
Ta nourriture, c'est moi qui l'apporte
et c'est LUI qui l'envoie.
Tout le reste est superflu.
Pourquoi sens-tu le besoin de recevoir un ordre ?
Lili : Pour que l'ordre soit toujours présent en moi, et me mène a LUI.
- Un ordre et ... LUI ?
IL donne toujours, IL ne demande jamais,
car SA force est infinie.
L'ordre est pour les masses ignorantes.
Tu agis librement.
Tu peux accepter ou ... refuser.
Tu peux t’élever ou descendre.
Cela ne dépend que de toi.
Serais-tu capable de tuer ?
Lili: J’espère que non.
-Alors, pourquoi des "commandements", pourquoi un ordre ?
Ne manque pas de foi en toi même.
...
...
Lili: Donne moi un ordre que je puisse exécuter: quand je décide quelque chose par moi même, je suis trop faible pour m'y tenir.
- le petit enfant est encore faible,
mais il n'a pas besoin d'ordre pour manger.
Il n'a pas besoin d'ordre pour sourire,
s'il se sent bien.
Ton sourire est ta tache,
et tu n'as pas besoin d'ordre pour sourire.
Ta nourriture, c'est moi qui l'apporte
et c'est LUI qui l'envoie.
Tout le reste est superflu.
Pourquoi sens-tu le besoin de recevoir un ordre ?
Lili : Pour que l'ordre soit toujours présent en moi, et me mène a LUI.
- Un ordre et ... LUI ?
IL donne toujours, IL ne demande jamais,
car SA force est infinie.
L'ordre est pour les masses ignorantes.
Tu agis librement.
Tu peux accepter ou ... refuser.
Tu peux t’élever ou descendre.
Cela ne dépend que de toi.
Serais-tu capable de tuer ?
Lili: J’espère que non.
-Alors, pourquoi des "commandements", pourquoi un ordre ?
Ne manque pas de foi en toi même.
...
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Que la Paix Soit dans votre Coeur !
Maba- Bébé électron
- Messages : 29
Date d'inscription : 21/03/2013
Re: Dialogues avec l'ange
Vendredi 17 septembre 1943
Entretien 13 avec Lili
Entretien 13 avec Lili
Pourquoi suis-je si differente en ville et à la campagne ?
- Deux forces habitent chaque être :
La force de la vie et la force de la mort.
L'une construit, l'autre détruit.
TU N' ES PAS SEULEMENT CREATURE.
TU CONSTRUIS ET TU DETRUIS.
EN PREMIER LIEU, TOI MÊME.
L : Je la sens tellement lente, cette construction ..
- Si tu la LUI confiais, tu la sentirais pas lente.
L : Mais qu'est-ce-qui m'en empêche toujours ?
-Pas toujours. Observe lorsque rien ne t'en empêche.
Ce que tu peux faire une fois,
tu peux le refaire à tout moment.
Ne t'inquiète pas ! car l'obstacle te renforce lui aussi.
Plus grand est l'obstacle,
Plus grande est la confiance en ta force.
LA GRANDEUR DE L'OBSTACLE
N'EST PAS PUNITION, MAIS CONFIANCE
Faites attention ! Vous tous !
Sabine- Petit électron
- Messages : 46
Date d'inscription : 19/03/2013
Re: Dialogues avec l'ange
Suite du précédent Entretien
Il n'y a pas d'abimes si sombres
il n'y a pas de falaises si hautes,
il n'y a pas d'egarements si tortueux
qui ne soient pas CHEMIN
Que les frayeurs terribles ne vous égarent pas !
Vous pouvez déja marcher, non seulement sur l'eau
-si vous avez la foi- mais aussi sur le vide
Sur le vide noir. Ne vous effrayez pas !
Faites attention à cette seule chose :
NE VOUS APPUYEZ PAS !
Ce qui parait l'appui le plus sûr,
c'est le vide le plus noir.
NE LE SAISISSEZ PAS,
CAR VOUS DEVIENDRIEZ LE VIDE VOUS-MÊME !
Il ya un unique Appui qui ne déçoit pas.
Aucun autre !
Que c'est merveilleux !
Sabine- Petit électron
- Messages : 46
Date d'inscription : 19/03/2013
Re: Dialogues avec l'ange
vendredi 20 aout 1943
....
QUI SE DEPECHE -
S'APPROCHE DE LA MORT PAR-DEVANT
QUI TARDE -
S'APPROCHE DE LA MORT PAR-DERRIERE;
ENTRE LES DEUX: L'ETERNITE.
QUI AGIT A TEMPS IGNORE LA MORT.
...
_________________
Que la Paix Soit dans votre Coeur !
Maba- Bébé électron
- Messages : 29
Date d'inscription : 21/03/2013
Re: Dialogues avec l'ange
Vendredi 17 septembre 1943
Entretien 13 avec Lili
Entretien 13 avec Lili
CHACUN DE VOS PAS A TRAVERS LE VIDE
DEVIENT UNE ILE FLEURIE
OU LES AUTRES PEUVENT POSER LE PIED
Mais sur le chemin, n'emportez rien d'ancien avec vous !
Le vide attire le vide.
Vous devez partir sans vêtement.
Un vêtement neuf, encore jamais vu, vous attend..
A Lili :
Dans ton travail aussi quitte l'ancien !
Cherche le tout nouveau,
ne crains pas de rester sans vêtement !
Tu ne peux pas t'habiller de neuf
si tu n'ôtes pas l'ancien.
C'est LUI qui vêt le lys des champs,
comment ne te donnerait-IL pas un nouveau vêtement
si tu as la foi !
L : Je sens combien l'ancien me gêne, mais je ne vois pas clairement le Nouveau.
Ne le vois pas , mais crois !
COMMENCE TON TRAVAIL
COMME SI TU NE L'AVAIS JAMAIS FAIT !
L : Si seulement j'en étais capable...
Geste de bénédiction sur Lili :
- Tu le seras.
Sabine- Petit électron
- Messages : 46
Date d'inscription : 19/03/2013
Re: Dialogues avec l'ange
Bon les filles, je vois que vous vous éclatez ici
Alors, je vais devoir vous faire mon mea culpa car je n'ai pas encore lu le livre. honte à moi
Errare humanum est perseverare est diabolicum, alors je sais ce qu'il me reste à faire !!!
Alors, je vais devoir vous faire mon mea culpa car je n'ai pas encore lu le livre. honte à moi
Errare humanum est perseverare est diabolicum, alors je sais ce qu'il me reste à faire !!!
Shabnam- Électron Libre
- Messages : 723
Date d'inscription : 28/03/2013
Localisation : Arras
Re: Dialogues avec l'ange
Shabnam a écrit:Bon les filles, je vois que vous vous éclatez ici
Alors, je vais devoir vous faire mon mea culpa car je n'ai pas encore lu le livre. honte à moi
Errare humanum est perseverare est diabolicum, alors je sais ce qu'il me reste à faire !!!
Il est unique. tu vas certainement l'adorer ou pas
Sabine- Petit électron
- Messages : 46
Date d'inscription : 19/03/2013
Re: Dialogues avec l'ange
En tout cas vous m'avez vachement donné envie. alors merci
Shabnam- Électron Libre
- Messages : 723
Date d'inscription : 28/03/2013
Localisation : Arras
Re: Dialogues avec l'ange
Shabnam a écrit:En tout cas vous m'avez vachement donné envie. alors merci
je viens d'aller sur le site d'amazon et les temoignages des lecteurs sont epoustouflants
Au passage, celui que j'ai mis en image est le vrai car il ya des reprises aussi.
Sabine- Petit électron
- Messages : 46
Date d'inscription : 19/03/2013
Shabnam- Électron Libre
- Messages : 723
Date d'inscription : 28/03/2013
Localisation : Arras
Re: Dialogues avec l'ange
lolll , heu, comment dire, ceci n'est peu être qu'un détail, et cette familiarité m'a bien fait rire mais je suis un garçon ! lollllBon les filles...
_________________
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Maba- Bébé électron
- Messages : 29
Date d'inscription : 21/03/2013
Re: Dialogues avec l'ange
Maba a écrit:lolll , heu, comment dire, ceci n'est peu être qu'un détail, et cette familiarité m'a bien fait rire mais je suis un garçon ! lollllBon les filles...
Oups, bon alors, si le détail est de taille, tout va bien. warfff warff
tanpis, Il ne fallait pas me tendre une si belle perche, tu me connaît.
Shabnam- Électron Libre
- Messages : 723
Date d'inscription : 28/03/2013
Localisation : Arras
Re: Dialogues avec l'ange
trop drôle, je l'ai cru aussiShabnam a écrit:Bon les filles, je vois que vous vous éclatez ici
finalement, Maba veut peut-être signifier Martin Balmy ...ou autre chose
Sabine- Petit électron
- Messages : 46
Date d'inscription : 19/03/2013
Re: Dialogues avec l'ange
Oui ! en effet c'est mon prenom+nom mais ce n'est pas le monsieur que tu dis bien sur !
je suis un homme de 37 ans ! (même si je m'exprime un peu comme un enfant ! - QUOIQUE). Et je trouves que l'anonymat est quelque chose d'important !
je suis un homme de 37 ans ! (même si je m'exprime un peu comme un enfant ! - QUOIQUE). Et je trouves que l'anonymat est quelque chose d'important !
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Maba- Bébé électron
- Messages : 29
Date d'inscription : 21/03/2013
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